L’électricité à Nouakchott, une production abondante. des coupures fréquentes, une flambée des prix à l’horizon

تقرير لموقع الفكر، قام بترجمته الباحث في مجال العلوم الساسية والتحليل:جمال الدين الشيخ محمد المامي

 Le Directeur Général de la SOMELEC , Mr. Cheikh Ould Abdallahi Ould Bedda a souligné dans
une interview à la chaîne El Mouritania TV, qu&;une révision des prix de l'électricité pourrait
être envisagée, au cas où la crise du carburant se poursuivrait et que les prix de lénergie
atteindraient des niveaux élevés. Expliquant que le coût de production du kilowattheure
(kWh) ) d’avant la crise du carburant s;élevait à 100 MRO, alors que le tarif social (vendu par
la SOMELEC) ne dépasse pas 26 MRO , notant au passage que les prix actuels de l'électricité
ont été approuvés en 2007, avant la récente hausse des prix de l;énergie indiquant que la
crise du carburant a entraîné une augmentation du prix aussi bien du fioul qui est passé de
600 à 900 dollars la tonne métrique que celui du diesel qui est passé de 880 à 1500 dollars la
tonne métrique.
Selon des experts dans le domaine de l;électricité, la ville de Nouakchott, la capitale de la

 Mauritanie , qui regroupe plus de 60% de la population Duspose de plus de 3000 Megawattse
mégawatts, ce qui suffit largement aux besoins des habitants de la ville, même avec
l’augmentation croissante de L;util+ation des équipements électriques dans les maisons ,
tels que les réfrigérateurs, les climatiseurs, les pompes à eau, les machines à laver, les
mixeurs, les fers à repasser, etc., et dont 30 % proviennent du barrage hydroélectrique de
Manantali et le reste des centrales thermiques qui dépendent entièrement des carburants
du fioul et du gasoil, notamment la nouvelle centrale de Tevragh Zeina d;une capacité de 180
mégawatts, après l’arrêt par la SOMELEC de la centrale thermique d;Arafat, construite en
1989, et dont la durée de vie a expiré en 2006, , ainsi que la plus ancienne centrale
électrique thermique de Nouakchott, dans la Moughataa du Ksar.

La SOMELEC exploite également la Centrale Eolienne de Riyadh qui produit 35 mégawatts, en plus de
la centrale solaire au nord de Toujounine, ainsi que la "nouvelle" centrale thermique
« d;occasion » la centrale du Port de Nouakchott, qui produit 42 mégawatts.

La SOMELEC avait stoppé, depuis plus de deux décennies, le fonctionnement de la centrale
thermique chinoise, dans le quartier de Bagdad.

Ces mêmes experts disent que la grande perte d;énergie électrique produite à Nouakchott
est due à : la mauvaise qualité des câbles obsolètes du réseau de distribution installé dans
les années 90, des 600 chambres de "transformateurs MT/BT" dont plusieurs d'entre elles
ne sont pas conformes aux spécifications requises et qui sont en deçà des normes
techniques requises pour un pays à climat tropical qui est confronté continuellement à des
températures records, sans parler de l;absence d’une maintenance régulière sous les
conditions climatiques locales qui sinuent entre chaleurs extrêmes, orages pluvieux et
orages continentaux secs, provoquant souvent des courts-circuits ou l’incendie de certains
poteaux électriques non équipés en isolants pouvant empêcher le déclenchement de
"masses électriques".

La SOMELEC souffre, selon le Ministre mauritanien de l;Energie Mr. Abdel Salam Ould
Mohamed Saleh également du fait ;environ 80% de ses travailleurs ne sont pas qualifiés
au techniques de l’électricité voire ont d’autres qualifications étrangères à ce domaine.
Un pourcentage considérable d’électricité est également perdu en raison du comportement
de certains travailleurs de l;entreprise et de leurs « comparses » qui possèdent des réseaux
électriques parallèles et fournissent de l'électricité « volée », à des prix bien inférieurs aux
prix de l;entreprise, ce qui a permis aux plus pauvres et à certains propriétaires de petits
ateliers à utiliser des équipements électriques,

Dans le domaine de l;énergie électrique, la Mauritanie a souffert de l;injustice subie lors du
partage de l'électricité du barrage de Manantali en 2000, où le Mali a gagné 45 %, le Sénégal
40 % et la Mauritanie seulement 15 %, dont une grande partie est perdue en raison de
câbles de mauvaise qualité non conformes aux spécifications techniques tandis que la
production annuelle du barrage de Manantali est estimée à 800 gigawattheures.

Quant aux prix de l'électricité, ils fluctuent fortement au sein de la capitale, Nouakchott,
entre environ 30 MRO le kilowatt au quartier Tarhil et dans certaines zones, 39 MRO à
Toujounine , Teyaret et Arafat, et 70 MRO à Tevragh Zeina et au Ksar.

Le gouvernement de Ould Taya avait imposé des taxes sur le service électrique, qui sont
toujours en vigueur, y compris la taxe d;abonnement, la taxe de réseau et la taxe d;éclairage
public qui est d’office absent en Mauritanie si ce n’est le clair de lune.

Le gouvernement mauritanien a, une fois durant, décidé en 2001 de vendre, privatiser ou
céder la C, préférant ainsi l'électricité à l'eau, pour favoriser la création de la SNDE.
Ceci est arrivé , suite à la cession de l’OPT par le gouvernement à Maroc Télécom et à la
création de la MAURITEL . En effet, Maroc Electricite qui fut intéressée, à l’époque, par
l’achat de la SOMELEC a désigné des experts Marrocains et Mauritaniens pour réaliser une évaluation et un
audit de la situation de la SOMELEC et de lui produire un rapport détaillé sur la société,
rapport qui s’est résumé dans ce qui suit : les personnes qui consomment ;électricité en
Mauritanie ne la paient pas. Seuls les pauvres, qui en consomment peu ou pas, sont eux qui
paient leurs factures. » . Ils (les auteurs du rapport précédent) ont donc finalement
recommandé de ne pas racheterL;entreprise, car selon leur étude, ce serait une perte
certaine contrairement à la très rentable Mauritel du MAROC TELECOM.